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vendredi 29 juillet 2022

L'actu du temps passé : les martinets du Morvan.

 Madame Marrache et ses martinets.

L'entreprise a fait face au déclin de l'usage du martinet. Les successeurs familiaux de Madame Marrache ont essayé de diversifier l'activité avec des produits destinés aux jeux entre adultes. Mais cela n'a pas suffit.

L'entreprise n'existe plus aujourd'hui.


4 commentaires:

  1. J'avoue que je n'ai pas connu ces martinets à manche jaune fabriqués par Madame Marache dans le Morvan. Les miens étaient achetés à la droguerie du quartier où la marchande n'hésitait pas à en vanter les mérites éducatifs. Leur manche était couleur chêne foncé et les lanières plutôt carrées ; elles cinglaient bien les cuisses et y laissaient leurs marques, de fines virgules rosâtres. Sur les conseils de la droguiste, le martinet était changé à chaque rentrée scolaire. Et pour ses bons clients, elle en faisait fabriquer des "spéciaux" à cinq ou six lanières par un cordonnier.

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  2. Je n'ai pas connu ces martinets au manche jaune fabriqués par Madame Marache dans le Morvan. Toutes les drogueries des quartiers en vendaient. Ceux de notre droguiste possédaient un manche chêne foncé, avec des lanières de cuir carrées, une dizaine. Elle conseillait de changer de martinet à chaque rentrée scolaire. Elle s'adressait à un cordonnier pour lui fabriquer des martinets "spéciale éducation" à cinq, six ou sept lanières, selon la demande de "bons" clients.

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  3. Quel moment de honte lors de l'achat du martinet, quand la droguiste donnait ses conseils, surtout quand d'autres personnes étaient préentes dans la droguerie !!!

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  4. A l'époque, il y avait peu de grandes surfaces et la plupart des courses s'effectuaient dans le quartier. Nous allions régulièrement à la droguerie du quartier où pendaient bien en vue les martinets. La droguiste en vantait les mérites et n'hésitait à "faire l'article" aux parents hésitants. Ma mère mit du temps à se laisser convaincre et ce ne fut que pour des résultats scolaires médiocres qu'il fut acheté. Chaque fois que nous allions à la droguerie, la marchande ne manquait pas de demander des nouvelles du martinet, de s'informer s'il avait servi récemment, et comme j'étais le plus souvent en culottes courtes, d'observer si me cuisses nues en portaient des traces. Certes c'était un peu honteux, surtout au début, mais à la longue je ne faisais plus attention.

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