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mercredi 2 août 2023

Première fessée de madame L

Première fessée de madame L

(relié à : Entre mon institutrice et ma mère la fessée faisait consensus)

Madame L, donnait, non pas souvent, mais régulièrement la fessée. Elle respectait les pratiques parentales. Sur 35, un camarade n’en recevait pas à la maison, il en fut donc exempt avec elle. Il était puni autrement. Ceux qui recevaient chez eux la fessée, mais pas déculottée, la recevaient aussi avec elle, mais pas déculottée. Les autres… Enfin, elle ne se servait « que » de sa main.

Rares furent ceux qui y échappèrent sur une année scolaire complète. Madame L menaçait de la fessée tout le temps, s'amusait à nous questionner sur celles reçues à la maison. Elle-même maman, elle donnait des fessées, comme il s’en donnait au sein des foyers à cette époque.

L’autorité toute maternelle de Madame L qui allait jusqu’à l’usage de la redoutée punition réservée aux enfants me fascinait, je dois l’avouer, mais le prix à payer pour satisfaire cette curiosité m’apparaissait bien trop élevé et je n’ai rien fait volontairement pour en recevoir une de ses mains. De toute façon avec les fessées que je recevais à la maison et celles de Madame L dont j’étais le témoin, cette curieuse idée était absolument exclue.

Lors de l’épisode de mon inattention doublée d’un travail bâclé, elle m’avait fait très peur. J'en avais serré les fesses par anticipation tandis qu'elle me menaçait de la fessée, tellement j'avais cru devoir y passer. J’en avais eu la boule au ventre que j’avais devant l’imminence d’une fessée.

Je n’étais pas un bon élève, ni un mauvais. Je faisais mes devoirs sans enthousiasme, il est vrai sous la menace de cuisantes représailles, maternelles voire paternelles, mais j’étais devenu un élève généralement sans histoires à l’école.

Ce jour-là, donc, elle m’avait épargné, de justesse. Elle avait relaté l’incident du jour à Maman, avait fait part de son hésitation à me donner la fessée elle-même devant la classe entière. Au terme d’une conversation complice, Madame L et Maman avaient acté leur consensus sur la nécessité d’une fessée, mais pas devant la classe entière, pour punir le travail bâclé. En cette fin d’après-midi là, à la maison et entre quatre yeux, la fessée déculottée administrée par Maman compensa l’absence de celle de madame L.

Le lendemain, à son habitude, lors de l’un des habituels moments où nous passions à son bureau montrer nos cahiers avec nos exercices consécutifs à la leçon Madame L avait tancé quelques camarades, leur faisant envisager la perspective d’une fessée imminente, ou future, avant de les renvoyer tout penaud à leur place.

Mon tour venu, elle me demanda donc si Maman m’avait bien donné la fessée ? Puis fut plus inquisitrice. Papa, était-il là ? Avais-je été puni devant mes sœurs ou non ? Si elle m’avait bien déculottée ? Pantalon et slip baissés jusqu’où ? Fessée debout, sur les genoux, par-dessus une jambe ? 

Et j’en oublie. Ce fut extrêmement humiliant. Elle finit en me conseillant de ne pas lui donner une occasion de sévir, car elle ne serait pas toujours clémente, et m’assura que ce serait une bonne fessée déculottée, devant toute la classe, aussi bien donnée, elle en était certaine, que celle donnée par ma Maman.

Longtemps, je ne lui en ai pas donné l’occasion et elle n’était pas injuste. J’étais certes fasciné par l’autorité maternelle de Madame L, qui allait jusqu’à donner la fessée aussi sévèrement que mes parents. Mais elle ne fessait pas sans raison. Huit mois durant, j’y avais échappé. Mais mon tour vint cependant en avril. Il faisait beau temps, et j’étais très attiré par les activités extérieures, et assez dissipé après les lugubres mois d’hiver.

À la maison, ma mauvaise volonté, à faire mes devoirs était redevenu très forte. J’avais besoin de souffler, mais j’allais trop loin. Maman fut la première à m’en faire le reproche. Pour marquer le coup, elle avait demandé à mon père de me mettre « les fesses au rouge », et ce fut une fessée paternelle sous ces encouragements.

Ce matin-là d’avril, la leçon faite, nous passions à de petits exercices. Je prenais mon temps, trop de temps. La leçon se dissipa dans mon esprit. Pris de cours, non seulement, je ne terminais pas l’exercice, mais je butais sur chaque mot. Ce qui m’avait paru clair ne l’était plus. Je me trouvais sans solution. Pris de panique, j’improvisais en tout point. Au final, j’obtins une véritable bouillie rendue sur un torchon.

Madame L appela successivement quelques-uns d’entre nous. Selon le rituel, elle ne jetait qu’un bref coup d’œil sur nos petits travaux. Parfois, elle questionnait les élèves, s’interrogeait à haute voix sur la nécessité ou non d’une fessée, en promettais souvent, et en donnait parfois. De mon côté, je m’interrogeais aussi, m’en voulais de mettre si mal pris pour faire ces exercices, et craignait que le résultat incomplet soit également exécrable.

Madame L s’était-elle aperçue de mon inquiétude ? 

Elle m’appela à mon tour. Je me résignais à lui montrer mon travail. Elle rougit immédiatement en voyant mon devoir. Elle me précisa que si je n’avais pas compris la leçon, il aurait fallu lui dire, que c'était son travail d'expliquer. Elle me fixa intensément et me rappela que des mois en arrière, je lui avais déjà présenté une telle bouillie de devoir, que j’avais alors échappé de peu à la fessée en classe. Elle me rappela que ma Maman m’avait donnée une fessée à la maison. 

Là, c’était un devoir encore pire. Elle me rappela sa promesse de sévir en cas de récidive, mais que les mots ne suffisant manifestement plus, c’était la fessée tout de suite.





D’instinct, je passais une main en protection de mes fesses ce qui la fit sourire. Sans plus dire mot, elle se leva, décala sa chaise et m’attira à elle. J’ai à nouveau la boule au ventre que j’ai quand je sais la fessée inévitable et imminente et serre mes fesses. 

Même ma complice Karine, pourtant tête brûlée, habituée aux fessées déculottées et aux « danses au martinet » de sa mère à la maison, s’était mise à sangloter dès que Madame L avait commencé à la déculotter pour lui donner sa seconde fessée de l’année, tellement elle angoissait de la suite qu'elle avait déjà expérimentée. 

Cela ne lui ressemblait vraiment pas et m’avait marqué. Elle reçut une seconde fessée, sur.. trois,  de Madame L qui sembla identique à la première dans son exécution, son intensité, sa durée, et fit pleurer à Karine toutes les larmes de son corps.

Madame L me déculotta habilement en peu de temps et gestes, pantalon et slip baissés aux genoux, et me bascula sur ses genoux, buste et corps bien étalés, les bras ballants, les fesses au bord de sa cuisse droite, bien exposées et tendues. 

La classe est silencieuse, attentive et suspendue. Je croise le regard de Catherine, la première de la classe, au premier rang, aux premières loges, tout sourire et qui semble ravie de la suite à venir. Je cherche du regard un point à fixer, pour fuir son regard et celui de la classe.

J’essaie d’anticiper le moment où le bras se lève avant de s’abattre sur les fesses. Madame L me maintient avec son bras gauche, une main posée sur mon dos. Elle ne se presse pas pour commencer, et je ne peux pas me tendre, me raidir en permanence, dans l’attente de la suite. Je dus me relâcher un peu. Un léger bruit de froissement de tissu, m’avertit qu’elle allait commencer. 

Je devine le bras se mettre en action, suivi de la première claque, avec le bruit si caractéristique d’une fessée donnée à nu, très raisonnant dans une classe. Elle n’est pas si forte que cela, du moins je connais pire en guise d’introduction. La seconde puis la troisième furent plus fortes et plus cuisantes, juste au-dessus de mon seuil de tolérance.

Madame L se mit à me fesser avec une force jamais moindre que ces deux dernières claques. Fidèle à sa méthode, son rythme n’offre aucun répit : l’onde de choc d’une claque n’est pas complètement absorbée qu’une autre s’abat et brûle la partie châtiée des fesses. Il est impossible d’anticiper durablement l’emplacement des claques. Elle semble dessiner des cercles concentriques à partir d’un côté du haut des fesses, avant d'en changer, d'y revenir plus tard, de changer de fesse. Il n’y a ainsi aucun seuil de saturation de la douleur.

C’est certes moins fort que les premières parties de fessée de Maman, mais les claques me font quand même trop mal. Je n’arrive rapidement plus à crisper mes fesses. Mes yeux sont humides. Je ne peux m’habituer à l’assaut, Madame L change régulièrement de zone. La cuisson de la fessée s’étend peu à peu et la douleur lancinante devient obsédante. Je sais vaine ma résistance pourtant inhabituelle dans sa durée.

Je commence à perdre pied et pousse de petits gémissements puis j’ai de petits sursauts. Les larmes coulent désormais et rendent flou le point que je fixe. Arrive le moment fatal où la claque de trop brise définitivement ma résistance et ouvre grand les vannes des sanglots. J’effectue des mouvements de jambes, des tortillements de fesses, des balancements de hanches, desserrements de poings.

Mes fesses se soulèvent parfois bien involontairement. J’essaie encore de battre des jambes ou de les tendre, dans des mouvements entravés par le slip et le pantalon. Je m’épuise avec cette lutte sans atténuer la douleur de plus en plus intolérable de la fessée. 

Madame L fait de toutes petites pauses, salutaires pour sa main. Puis elle me saisit ma main droite pour amener mon bras droit sur le dos. Au même rythme et avec la même intensité Madame L s'applique à rougir pleinement mes fesses, que je sens chauffer à l’intolérable. 

J’avais eu le loisir de l’observer : Madame L est concentrée et complètement imperturbable quand elle donne la fessée. Quelles que soient les réactions, de douleurs, de protestations, de repentir, elle poursuit la fessée à son idée. Madame L est une fesseuse silencieuse. Elle ne dit absolument rien, pendant qu’elle exécute le châtiment. 

C’est un peu déroutant pour moi, qui recevant majoritairement mes fessées de ma Maman est habitué aux rappels des motifs de la fessée, aux commentaires, aux remontrances et conseils, parfois pendant de brèves interruptions ou même quand elle me claque les fesses. Papa aussi gronde, peu, il est vrai.

Je n'en peux plus, et j'arrête même de me débattre, sans plus la force de réagir. Les claques suivantes atterrirent sur des fesses offertes comme détendues. Mes sanglots, mes gémissements, trahissent s’il en est besoin l’efficacité de cette fessée, mais un plateau de douleurs semble enfin atteint. Hélas, mue par son expérience, c’est le moment que choisit Madame L pour s’en prendre à mes cuisses. 

Sur ces chairs sensibles et frêles les claques sont très mordantes et la douleur très vive et immédiate. Cette « cuissée » commence assez bas sur les cuisses. Cela m’arrache des hoquets de sanglots, des cris et ravive mes réactions. C’est alors qu’elle fixe son attention sur la pliure fesses/cuisses. Elle insiste longuement. Maintenant, c’est la cuisson qui est dominante, atroce.

Je savais que cela n’allait servir à rien, mais je finis par supplier Madame L d’arrêter, tellement j’avais mal. Je lui demande pardon, dis que j’ai compris, que je le ferais plus. En vain. Madame L estime, comme je le présumais, qu’elle n’est pas encore au terme de la fessée que je dois recevoir. 

Elle ne répond rien, réajuste ma position, et reprend la fessée comme elle l’avais commencé, en dessinant des cercles concentriques à partir du haut des fesses, en claquant sciemment presque au même endroit.

Je ne sais pas combien de temps cela va continuer. Au moins, Maman avait pour habitude de finir la fessée par un « bouquet final », parfois trompeur, quand il n’était qu’une étape dans le déroulé d'une fessée qu’elle n’estimait pas encore suffisante, assez longue ou assez sévère, pour la faute à punir. Mais trompeur ou pas, c’était une indication, un espoir de fin. Rien de cela avec Madame M. Sur ce point, elle était comme papa et ne donnait aucune indication sur la fin de la fessée. 

C’est affolant. Elle est impitoyable, sourde à mes supplications, à mes demandes de pardon. Elle va sévèrement au bout de son autorité. Mes fesses me semblent bouillir de l’intérieur. La cuisson s’est installée en profondeur. La douleur s’est progressivement propagée à tout le corps, obnubilante. 

Un long moment encore, Madame L poursuis l’infernale claquée. C’est une redoutable correction, une fessée longue, patiemment donnée, méticuleuse. Comme avec Maman, mais en encore plus prononcé, il est de par sa méthode, impossible de vraiment « s’habituer » à la douleur des claques. 

Puis, sans prémisses, ce n’est qu’une fois que plusieurs secondes se soient écoulées sans claque que je compris que c’était enfin fini. Pour la première fois depuis quelques minutes, ce sont d’ailleurs les premiers mots de Madame L : « C’est fini. ». Je gis sur ses genoux, brisé, le corps secoué de sanglots.

Une part de moi fut soulagée d’avoir reçu cette fessée de sa main. J’avais tant vu Madame L donner la fessée, en mode continu, silencieux. Chacune de ces fessées semblait identique aux autres, et terriblement douloureuse. Ma curiosité et ma fascination avaient été satisfaite, au prix d’une fessée certes effectivement aussi redoutable qu’envisagée. Une fessée intense comme j’en recevais à la maison. 

Une fessée sous forme d’évènement, tant je ne recevais que rarement la fessée en dehors de la maison. A la maison les règles étant établies clairement les menaces étaient l’exception. Avec Madame L se fut un grand nombre de menaces avant une première fessée. A la maison, avec trois enfants, une fessée était tout sauf un évènement. Tout juste reçue une fessée éloignait de la fessée précédente et rapprochait déjà de la suivante, comme inévitable à terme.

Mais Madame L n’est pas ma Maman. Contrairement à elle Madame L ne manifeste aucune douceur après la fessée, aucune volonté de réconciliation. Elle me chasse vite de ses genoux et me reculotte avant de m’envoyer directement au coin le temps que je me remette. J’ai les fesses qui semblent envahies de mille abeilles qui cherchent à en sortir. La brulure fait rapidement place à un picotement qui s'atténue progressivement. 

Las, je passais le reste de la journée à me demander, qui de Maman ou de Papa allait doubler la punition reçue à l’école comme c’était la règle à la maison.

lundi 31 juillet 2023

le débat sur les châtiments corporels refait surface au lendemain des émeutes — RT en français

le débat sur les châtiments corporels refait surface au lendemain des émeutes — RT en français https://nouvelles-dujour.com/le-debat-sur-les-chatiments-corporels-refait-surface-au-lendemain-des-emeutes-rt-en-francais/

Le Figaro - à lire : Les artisans de la «loi anti fessée» craignent le retour d'une éducation autoritaire

Le Figaro - à lire : Les artisans de la «loi anti fessée» craignent le retour d'une éducation autoritaire https://www.lefigaro.fr/actualite-france/il-faudrait-montrer-qu-on-propose-un-monde-positif-les-artisans-de-la-loi-anti-fessee-craignent-le-retour-d-une-education-autoritaire-20230714

vendredi 29 juillet 2022

L'actu du temps passé : les martinets du Morvan.

 Madame Marrache et ses martinets.

L'entreprise a fait face au déclin de l'usage du martinet. Les successeurs familiaux de Madame Marrache ont essayé de diversifier l'activité avec des produits destinés aux jeux entre adultes. Mais cela n'a pas suffit.

L'entreprise n'existe plus aujourd'hui.


jeudi 28 juillet 2022

L'actu du temps passé : cane.

Jeunes militantes des années 1970 qui se sont
réunis à Hyde Park à Londres le 17 mai 1972 pour
protester contre les châtiments corporels dans
les écoles britanniques et plus spécifiquement
à l’usage de la cane.

L’abolition complète aura lieu bien des années
plus tard.



Quand à la demoiselle qui fume une cigarette ?


dimanche 10 juillet 2022

L'imitation de signature : épisode 1

Il ne s'était agi que d'une seule signature falsifiée. Je ne voulais pas rater un anniversaire. Du moins, c’est ce que je me disais. J’avais non seulement récolté une mauvaise note, devoir à faire signer à la clé, qui venait après quelques rappels sur mon travail. Maman m’avait averti. Elle en avait assez et elle allait me punir si cela ne changeait pas très vite. En clair la fessée était proche.


J'avais dissimulé la note et signé moi-même le devoir et put me rendre à cet anniversaire sans soucis. Puis, prudemment, j'ai laissé passer un peu de temps. Par chance la semaine se passa pas trop mal à l’école. La perspective d’une fessée pour mon travail scolaire s’éloignait au moins quelque temps.


Quelques jours plus tard, je remis la note dans le carnet de correspondance. Le vendredi soir suivant, je ne sais pas ce qui a pris ma mère de feuilleter un tout petit peu en arrière le carnet. Elle ne se souvenait pas de cette mauvaise note. Elle me questionna, quand c'était exactement ? C'était quoi ? Un devoir ? Lequel ? Je peux le voir ?


J'étais en fâcheuse posture. Elle s’aperçut donc de mon méfait, de la dissimulation de la note, du devoir, et horreur, de l'imitation de signature, avec un vrai talent de faussaire.


Maman me fusilla du regard. Elle me dit que je pouvais « préparer mes fesses ». Quand elle disait cela, je savais à quoi m'attendre. Mais plutôt que de me punir elle-même, elle appela mon père, et lui montra toute la supercherie, et les preuves du méfait. Et elle lui demanda de me « mettre les fesses au rouge », pour l'imitation de signature. Je n'en menais pas large. À raison. Il me prévint que ça allait vraiment « barder ». Et il tint tout particulièrement parole ce soir-là.


Il m'attira à lui et me baissa le pantalon et le slip à mi-cuisse. Toujours, debout, il me prit sous un bras. La position était inconfortable, j'étais un peu surélevé, et j'étais entravé par mes vêtements du bas, sans pouvoir faire de mouvement. La sensation de l'air sur mes fesses dénudées fut de très courte durée. La première claque fut énorme, avec un bruit littéralement d'explosion.




Ce n'était pas une fessée en mode rafale, il espaçait légèrement les claques, comme s'il s'appliquait et/ou à cause de la position. Chaque claque déstabilisait encore plus ma position, me faisait faire un début de mouvement vers l'avant, mais j'étais bloqué. Je ne pouvais pas battre des jambes non plus. J'ai assez vite craqué, mais il n'a pas faibli.


Mes promesses n'y ont rien changé. J'entends encore ma mère me demander de me « taire » et « de me tenir tranquille », tout en encourageant mon père à poursuivre. Cette fessée, donnée avec énergie et précision s'est poursuivie, avec la volonté d'être magistrale. Claques, cris. Ça devait s'entendre dans toute la maison.


Impossible évidemment de ne pas crier et de me tenir tranquille. Mais je finis par m’épuiser. Ce qui permis à papa de mieux « s’appliquer » encore. Jamais il ne m’avait fessé aussi longuement. Mes demandes de pardon furent ignorer. Ce n’est qu’une fois que maman se déclara satisfaite qu’il me relâcha.


J'avais l'impression d'avoir les fesses bouillantes, et après d'avoir mille abeilles à l'intérieur qui avaient envie d'en sortir.


Effectivement une fois dans la salle de bains, j'ai pu constaté, qu'il m'avait effectivement mis les fesses au rouge (vif). Cette fessée m'avait épuisé moralement et... physiquement. Au fonds de moi, je la savais mérité. Ce ne fut pas l'épilogue, je fus également privé de toute sortie jusqu'à la fin (proche) de l'année scolaire.


Après, il a fallu que je dise bonsoir à tout le monde. Brossage de dents et au lit.


Illustration : Waldo


vendredi 25 mars 2022

Fessée et école : épisode 1

Première fessée à l’école maternelle


À cette époque, les fessées, modérées, étaient, quoique interdites en tant que châtiment corporel, pratiquées par les institutrices de maternelle. Cette école portait bien son nom sur ce plan, la fessée y étant également de mise, tout comme dans les foyers, mais moins sévèrement quand même.

Cette fessée vint lors d’une phase d'un moment de jeux. J’assemblais des sortes de légos, de plus en plus, je savais que l’assemblage était fragile, de plus en plus osé, mais j’insistais, quand tout d’un coup l’ensemble explosa et s’éparpilla dans tous les coins. Jusqu’à là en train de lire, Madame C, toute jeune institutrice, porta son regard vers moi, observa les dégâts, et sans un mot se leva. Le regard noir.

Un regard que je connaissais si bien à la maison. Celui de maman surtout, après une quelconque bêtise ou désobéissance ou un caprice. Le regard noir qui précède la fessée sur-le-champs, sans même qu'elle compte jusqu'à trois. Assiette renversée ou vaisselle cassée, serviette enlevée, miettes éparpillées, éclaboussures, vêtements tachés, Maman baissait le short ou le pantalon, s’asseyait sur une chaise, me basculait sur ses genoux et assénait à un bon rythme une longue série de claques sur le slip jusqu'à ce qu'elle m'estime suffisamment puni.

En voyant l’institutrice, se dirigeait vers moi, je fus pris de la même boule au ventre, de la même angoisse, que quand je voyais maman fondre sur moi, pour ce que je savais devoir se terminer en fessée. Et ce fut le cas, sauf que Madame C, après mettre fait mettre debout, se contenta de me ceinturer, de me caler sous son bras. Je me retrouvais coincé, les fesses en équerre, la peau tendue. Immédiatement, elle déversa quelques claques sur le fond du short. La protection inhabituelle me permit de résister à la douleur de ces premières claques. Mais ma fesseuse, furieuse, après une courte pause, repris la fessée en accentuant la force des claquées, et je finis par pleurer. Peu après elle cessa.










Ça avait été une fessée nettement plus courte qu'à la maison, mais elle m'avait fortement vexée. C’est au coin que je finis, avec interdiction de bouger. Un ennui profond, interminable, que je subis quand même sans broncher. Madame C m’avait menacé si je bougeais d’une autre fessée, déculottée, short et slip baissés. Bien sûr, elle ne l’aurait sans doute pas fait, ce châtiment apparaissant démesuré. Je ne le connaissais pas pour moi à la maison. Cette forme de fessée étant alors réservée à ma grande sœur.

Ma grande sœur avait une autre "exclusivité" : elle recevait la fessée à chaque mauvais comportement à l'école ou à chaque punition reçu à l'école. Cela ne m'était jamais arrivé. Non, que je fus une parfaite petite image de sagesse, mais cela ne dépassait pas les comportements puérils enfantins de mon jeune âge, justifiant de passer l'éponge. Maman étant venu me récupérer à l'école trouva que je faisais la moue. C'est que je l'avais mauvaise, cette fessée. Plutôt amusée, Madame C. expliqua à Maman les raisons de ma bouderie.

Pour maman, bien qu'ayant approuvé Madame C, pour cette fois-ci, l'affaire était close.