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vendredi 25 mars 2022

Fessée et école : épisode 1

Première fessée à l’école maternelle


À cette époque, les fessées, modérées, étaient, quoique interdites en tant que châtiment corporel, pratiquées par les institutrices de maternelle. Cette école portait bien son nom sur ce plan, la fessée y étant également de mise, tout comme dans les foyers, mais moins sévèrement quand même.

Cette fessée vint lors d’une phase d'un moment de jeux. J’assemblais des sortes de légos, de plus en plus, je savais que l’assemblage était fragile, de plus en plus osé, mais j’insistais, quand tout d’un coup l’ensemble explosa et s’éparpilla dans tous les coins. Jusqu’à là en train de lire, Madame C, toute jeune institutrice, porta son regard vers moi, observa les dégâts, et sans un mot se leva. Le regard noir.

Un regard que je connaissais si bien à la maison. Celui de maman surtout, après une quelconque bêtise ou désobéissance ou un caprice. Le regard noir qui précède la fessée sur-le-champs, sans même qu'elle compte jusqu'à trois. Assiette renversée ou vaisselle cassée, serviette enlevée, miettes éparpillées, éclaboussures, vêtements tachés, Maman baissait le short ou le pantalon, s’asseyait sur une chaise, me basculait sur ses genoux et assénait à un bon rythme une longue série de claques sur le slip jusqu'à ce qu'elle m'estime suffisamment puni.

En voyant l’institutrice, se dirigeait vers moi, je fus pris de la même boule au ventre, de la même angoisse, que quand je voyais maman fondre sur moi, pour ce que je savais devoir se terminer en fessée. Et ce fut le cas, sauf que Madame C, après mettre fait mettre debout, se contenta de me ceinturer, de me caler sous son bras. Je me retrouvais coincé, les fesses en équerre, la peau tendue. Immédiatement, elle déversa quelques claques sur le fond du short. La protection inhabituelle me permit de résister à la douleur de ces premières claques. Mais ma fesseuse, furieuse, après une courte pause, repris la fessée en accentuant la force des claquées, et je finis par pleurer. Peu après elle cessa.










Ça avait été une fessée nettement plus courte qu'à la maison, mais elle m'avait fortement vexée. C’est au coin que je finis, avec interdiction de bouger. Un ennui profond, interminable, que je subis quand même sans broncher. Madame C m’avait menacé si je bougeais d’une autre fessée, déculottée, short et slip baissés. Bien sûr, elle ne l’aurait sans doute pas fait, ce châtiment apparaissant démesuré. Je ne le connaissais pas pour moi à la maison. Cette forme de fessée étant alors réservée à ma grande sœur.

Ma grande sœur avait une autre "exclusivité" : elle recevait la fessée à chaque mauvais comportement à l'école ou à chaque punition reçu à l'école. Cela ne m'était jamais arrivé. Non, que je fus une parfaite petite image de sagesse, mais cela ne dépassait pas les comportements puérils enfantins de mon jeune âge, justifiant de passer l'éponge. Maman étant venu me récupérer à l'école trouva que je faisais la moue. C'est que je l'avais mauvaise, cette fessée. Plutôt amusée, Madame C. expliqua à Maman les raisons de ma bouderie.

Pour maman, bien qu'ayant approuvé Madame C, pour cette fois-ci, l'affaire était close.

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